La Micro Entreprise

Tout savoir sur la Micro Entreprise

L’entreprise individuelle

Ce que l’on appelle communément la “micro entreprise” est en réalité, un régime fiscal et social réservé aux entreprise individuelle.

Limite de Chiffre d’Affaires

Prestations de services : 77 700 €uros
Ventes de marchandises : 188 700 €uros

Cumul avec emploi salarié

Deux conditions :
– Absence d’une clause d’exclusivité sur votre contrat de travail
– L’activité ne concurrence pas celle de votre employeur

Impôt sur le revenu

Votre activité est soumise à l’impôt sur le revenu.

Cotisations Sociales

Votre activité est soumise au paiement des cotisations sociales

Base de calcul des taxes

Le chiffre d’affaires sert de base de calcul. Pas de revenus = pas d’impôt ni de cotisations sociales.

Immatriculation

Ni statut, ni capital social, la création d’une micro entreprise est relativement simple et peu onéreuse.

Obligations Comptables

Aucune.
Notre conseil : Ouvrez un compte bancaire dédié à votre activité. Suivez ainsi vos dépenses et encaissements grâce à vos relevés bancaires.

Déclarations Obligatoires

Simple déclaration de chiffre d’affaires. Aucune difficulté.

Facturer ses clients

Comme tout professionnel, vous devez fournir des factures à vos clients. L’utilisation d’un logiciel de facturation certifié est obligatoire.

Taxe sur la Valeur Ajoutée

La franchise de TVA vous dispense de cette déclaration.
Vigilance : Cela implique que vos clients ne payent pas la TVA, et que vous, vous la payez.
Notre conseil : Optez pour un régime de TVA.

Se faire accompagner

La Micro Entreprise est idéale pour tester une activité et se constituer un capital. Une étude annuelle permet de déterminer le bon moment pour changer de forme juridique.

Le mot de l’expert

“La micro-entreprise n’est pas une fin en soi, elle doit être perçue comme un outil, permettant à tout entrepreneur de tester son activité, l’allégement des formalités de ce régime fiscal n’est pas sans contrepartie, et coûte cher en cotisations sociales. Dès qu’elle génère suffisamment de chiffre d’affaires pour en vivre, l’entrepreneur doit se diriger vers une société commerciale, comme la SAS ou la SARL”